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Dernière mise à jour : 29 mai 2022

« Engagement associatif », « être utile », « soutenir un ami et son projet », « lutter contre les injustices » sont autant des raisons qui poussent les bénévoles de Parlons d’Eux à rejoindre cette association à taille humaine.


Qui sont ces volontaires qui consacrent une partie de leur temps à vouloir faire avancer les choses ?


Au moment où cet article est rédigé, nous sommes cinq personnes à avoir sauté le pas pour collaborer ensemble. Nous venons tous d’horizons différents, nous habitons tous des villes différentes, nous n’avons pas le même âge, nous n’aimons pas forcément les mêmes choses et, pourtant, nous participons à ce beau projet unanimement avec des motivations propres, des convictions profondes.


Commençons par le président de Parlons d’Eux, ou devrais-je écrire : le pionnier. Tony Quillardet, dix-huit ans, est en première année de droit à l’Université de Bourgogne sur le campus de Dijon. Confié à l’âge de sept ans, Tony a une ambition : « déconstruire les préjugés qui planent sur les enfants confiés et les métiers affiliés à la Protection de l’enfance ». Guidé par l’envie de changer les façons de voir les choses, le jeune étudiant, notre ami, décide de monter un projet : celui de donner la parole aux enfants confiés et aux professionnels afin de transmettre un message d’espoir, afin d’éradiquer les divers stéréotypes qui collent à la peau. Souhaitant devenir juge des enfants, ses vocations sont plus qu’un simple projet associatif, elles sont un projet de vie. Outre ses missions d’engagement et les cours à l’université, Tony aime beaucoup bricoler et comme les adolescents de son âge, faire la fête. En revanche, il ne dirait pas non à une partie de frisbee.


 

Continuons à présent par Tom Spahr, le secrétaire trésorier de l’association. Tom a dix-neuf ans, il étudie aussi le droit à Dijon, mais, contrairement à Tony, il est en deuxième année de licence. Se destinant à être juriste ou avocat d’affaires, il recherchait un engagement associatif auprès duquel il pourrait se consacrer dans une cause importante. En effet, il souhaiterait que les personnes prennent conscience que les enfants confiés sont tous différents et ne doivent pas entrer dans la même catégorie : celle de la délinquance. C’est alors quand Tony lui a proposé de rejoindre Parlons d’Eux, qu’il a accepté sans hésiter. Par ailleurs, pour se vider l’esprit et penser à autre chose, la course à pied est une de ses échappatoires, au même titre que la lecture ou bien le voyage.


 

Clotilde Rouiller, dix-neuf ans, est la troisième bénévole de l’association qui agit en tant que chargée de communication. L’engagement étant très important pour elle, elle n’a pas hésité à rejoindre l’association. Révoltée depuis son plus jeune âge face aux injustices, elle espère pouvoir changer les comportements et les regards en consacrant un peu de son temps à ce beau projet. À l’instar de tous les membres de l’association, lutter contre la stigmatisation de la Protection de l’enfance est très important pour elle et la touche personnellement. Cet engagement s’est même transformé en un véritable choix professionnel. Elle souhaiterait ainsi travailler dans la haute fonction publique au sein du ministère de l’éducation nationale. A contrario de Tony et de Tom, Clotilde est en classe préparatoire littéraire à Lyon et lire est une de ses passions. Tout comme, me dit-elle, manger des petits chocolats. Heureusement, Noël approche !


 

Notre quatrième recrue vient fraîchement d’arriver ! Mélanie Calandre a trente-deux ans et les années d’études à l’université sont loin derrière elle. Cela fait maintenant dix ans qu’elle travaille dans la communication au sein d’une association de l’économie sociale et solidaire. Depuis longtemps, elle avait un objectif : s’engager bénévolement afin de mettre à profit ses compétences et servir une cause qui lui tient à cœur. « Parlons d’Eux est tombé à pic », dit-elle. Même si le chocolat et la cuisine font partie de ses passions, découvrir une autre organisation et travailler avec une équipe engagée sont les motivations qui l’ont poussée à nous rejoindre. Elle souhaite également donner de la voix aux enfants et aux professionnels. Je tiens à vous rassurer cependant que la course à pied vient compenser son amour pour les bons petits plats et desserts.


 

Enfin, la dernière mais non la moindre, la rédactrice de cet article et des prochains, Chloé Perrier, autrement dit moi. Bon, trêve de plaisanterie, nous sommes tous au même niveau et c’est une des raisons qui m’a poussée à participer à ce projet motivant. Mais pas seulement. J’ai toujours été quelqu’un qui aimait les enfants et leur cause me tient à cœur. Sensible et concernée, je voulais aider à ma manière. Étant également en première année de droit à Dijon, j’ai rencontré Tony à la rentrée, qui animé par de très belles motivations, m’a touchée par la mission de Parlons d’Eux, et m’a convaincue de me lancer dans l’aventure. Du haut de mes vingt-deux ans, le droit et la justice me passionnent, devenir magistrate serait, d’ailleurs, mon plus grand rêve. De plus, aimant beaucoup écrire, lire et apprendre, je n’ai pas hésité à me présenter en tant que rédactrice. Avant de rejoindre l’association, je ne connaissais aucun enfant confié et croyais ce que disait la plupart des médias quant aux familles d’accueil et aux enfants. J’ai eu tort.


Et grâce à nous, vous aussi. C’est pourquoi nous sommes tous là aujourd’hui pour montrer aux autres que ce que l’on voit et l’on entend n’est pas forcément représentatif. Nous sommes là pour nous efforcer à relayer des informations et des témoignages. En fait, nous sommes là pour vous parler d’eux.


Chloé Perrier

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